Re: Une nuit pluvieuse .. [ Libre ]

par Navis Ven 17 Fév - 8:08

Lyvianne vit la scène sans trop réagir, le moine marmonnait a propos de dieu et de Jésus, la religion n'intéressait guère la jeune femme, en fait, ça ne l'avait jamais intéressé. Elle vit ensuite la jeune femme et ses manières, se mordit la lèvre et posa les yeux sur la porte. Le nombre inscrit dessus était le chiffre '666' , ce qui fit ricaner la jeune femme de tant d'ironie.

Les yeux perdue dans le vide, elle plongea dans ses pensées, gardant le fixe sur la porte ou la vampire et le moine se trouvait. Son poignet se fit vite allé, d'un coup sec, sur le papier. Les yeux de la jeune femme se pâlit jusqu'à devenir blanc laiteux, ne laissant que sa pupille noir sur briller. Elle ne pouvait pas s'arrêter, ni se sortir de sa torpeur, les coups de crayon étaient sec sur le papier et la jeune femme mordait sa cigarette à la brisée entre ses lèvres ..

Quelques minutes plus tard, elle revint a elle et posa les yeux sur sa feuille griffonné de coup de crayon et de tâche. Elle ne vit pas tout de suite ce que cela donnait et reposa les yeux vers le ciel, rêveuse.

Son odorat lui indiqua rapidement que dès demain, le temps serait plus clément pour partir. Enfin la jeune femme pourrait quitter cet endroit et filer au plus vite. Entre le conseil et cet endroit, le conseil commençait à lui manquer étrangement !
' Bon dieu ! Se dit-elle. Ça fait tellement longtemps que je moisie ici que j'ai l'impression de prendre racine et de m’imprégner de la stupidité humaine. '
Elle se leva et entra dans sa chambre, ouvrit les rideau et s'assie sur sa vieille chaise, posant les pieds sur la table et observait la pluie de l'intérieur.

' Oui, enfin demain j'me barre d'ici .. ' Souffla-t-elle.

par Euritos Dim 18 Mar - 0:39

Le pauvre jeune moine vieux de 61 ans remercia chaleureusement la belle jeune femme qui lui avait indiqué la bonne porte.

- Eh bien, merci de m'avoir remis sur le droit chemin mon bel enfant, une nuit de sommeil m'attends... Je délire un peu ces temps-ci, je vois des loups là où il n'y en a pas, dit-il à la grande femme se dressant devant lui.

Ainsi, Vladimir inséra tant bien que mal la clé au fond de la serrure de la porte. Il tenait péniblement la clé de ses deux mains en tremblant, comme si celle-ci faisait un poids énorme. Courbé, il tourna la clé, la porte s'ouvrit et il pût enfin rentré dans sa chambre. Celle-ci était banale, un lit, une salle de bains et... Et des toilettes à la turc, à croire que ce motel n'aimait pas nettoyer les cuvettes. Peu importe, le moine tomba littéralement comme un vieux sac à patate sur le lit. Des patates, que d'ailleurs ses parents avaient cultivé abondamment en Russie. Ceci pourrait d'ailleurs expliqué leur pauvreté, le cours de la patate étant assez faible à ce moment là. Vladimir s'endormit, et plongea dans l'univers des songes. Il avait d'ailleurs laissé la porte de sa chambre grand ouverte, et sa valise trainait par terre, à coté de son lit, à la vue de quiconque rentrerait dans la chambre.