Une idée ^^'
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Une idée ^^'
Bon. J'vais faire ça le plus raccourci possible x')
J'ai commencé à écrire cette histoire il y a quelques mois. Je l'avais poster sur K-O, mais le site c'est fermer tout de suite après --' Et j'aimerais vous avertir que ce sont d'assez petit chapitre ^^ Aussi! Je suis extrêmement désolé, mais j'ai essayé de changer le format sans succès, pardon :'x
C'est l'histoire d'une jeune femme, Judith Grenier, au passé mystérieux et à la personnalité tout aussi mystérieuse. Malheureusement pour elle, rien ne peux jamais s'arranger. Découvrez ce qui se passe! ^^
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Bref, dites moi si vous aimeriez avoir la suite :) Le septième chapitre est en "construction", mais j'ai quelque difficulté à le terminé x')
Merci de commenter, c'est très apprécier :)
P.S: Vous pouvez commenté chapitre par chapitre ^^
J'ai commencé à écrire cette histoire il y a quelques mois. Je l'avais poster sur K-O, mais le site c'est fermer tout de suite après --' Et j'aimerais vous avertir que ce sont d'assez petit chapitre ^^ Aussi! Je suis extrêmement désolé, mais j'ai essayé de changer le format sans succès, pardon :'x
C'est l'histoire d'une jeune femme, Judith Grenier, au passé mystérieux et à la personnalité tout aussi mystérieuse. Malheureusement pour elle, rien ne peux jamais s'arranger. Découvrez ce qui se passe! ^^
Chapitre 1
- Spoiler:
- Me voici, moi, Judith Grenier, dans ma première journée de nouvelle vie. Bien que se soit une journée spéciale, je suis toujours aussi monotone. Je suis petite, aux proportions plutôt maigres, et aux cheveux bruns courts. Tout ce qu’il y a de plus habituel. Ma nouvelle école est grande et doit peser bien plus qu’un éléphant. Bien que l’école est un nom original ; école secondaire Gracy Misery. Je ne m’y sens pas plus à l’aise. Il y a beaucoup trop de personne qui passe devant moi sans même se rendre compte que j’y suis. J’ai de nouveau l’impression de n’exister pour personne, et je n’aime vraiment pas ça…
Puis, quelque chose toucha mon épaule gauche :
- C’est joli. Tu ne trouve pas?!
C’était ma colocataire. Marie Marguerite. De grandeur parfaite, proportions parfaites, chevelure parfaite ainsi que le visage ; yeux, nez, bouche, dents, etc. ; tout aussi parfait que le reste de son anatomie. Exactement le genre de fille que je n’étais pas capable de sentir à moins de trente mètres de moi. Elle était néanmoins une exception, voire, ma meilleure amie.
- Bof. Finis-je par lui répondre. Disons qu’elle est au moins assez grande pour que je puisse disparaitre sans que personne ne le remarque.
- Oh non! Tu ne feras pas ça j’espère?! Te rend tu compte du mal que ça ma donner pour réussir à te faire admettre ici!?! Ne bousille pas tout! Allez! C’est une nouvelle vie qui commence pour toi! Donne-toi une chance. Je t’en pris.
Son regard était tellement suppliant que je cédai :
- D’accord…fis-je dans un murmure.
- Tu me le promets?
Là était la question piège. Miss Marguerite savait pertinemment que je n’étais pas une menteuse. C’était dans mes principes depuis que j’étais enfant. Je n’avais menti qu’une seule fois dans ma vie et je le regrettais encore.
Je me suis donc contenter de lui répondre :
- Marie…
- Promet le moi!
- D’accord…je te le promets.
- Bon! Et bien maintenant je vais te montrer où est la cafétéria!
Marie entra la première, mais je la suivais de très près. Je ne voulais pas me perdre durant ma première journée d’école. Surtout pas au milieu de tout ces gens…
Nous étions maintenant rendus à la cafétéria. Elle était plus petite que ce à quoi je m’attendais. Je dirais qu’il y avait environ une cinquantaine de tables à vingt places chacune.
- Bon, tu dois te dire qu’elle est petite, mais c’est normal. Le tiers des élèves et des enseignants n’y mange pas, si ce n’est pas plus.
- Pourquoi ça? Demandais-je, intriguée.
- Je n’en sais absolument rien! Pourtant, la nourriture est très bonne et Madame Laporte est…
J’avais arrêté de l’écouter à partir de là. Quand elle parlait d’une personne ça pouvait durée des heures avant qu’elle n’est terminée. À la place, je regardais autour de moi et analysais chaque personne qui pourrait me nuire. Ça me procurait une sensation de pouvoir. Je me sentais beaucoup moins vulnérable. Jusqu’à présent, il n’y avait pas grand monde auquel je devais me méfier, mais quelqu’un me troublait énormément. C’était un gars, je lui donnais à peu près dix-huit ans. De loin, il avait l’air assez grand, plutôt musclé, cheveux noirs. Ce que je n’aimais vraiment pas avec lui, c’est que je n’étais pas capable de voir s’il pouvait m’être nuisible…
Et Marie me fit sortir de mes pensées, encore une fois :
- Tu es d’accord avec moi n’est-ce pas?
- Euh…oui, oui! Mais est-ce que tu peux me dire qui est ce gars? Lui dis-je, en pointant le garçon en question.
- Tu ne m’écoutes même pas! Rugit-elle, en se retournant pour regarder qui je pointais. Oh…ne me dis pas que tu as un œil sur lui?!
- Non, Mais pourquoi tu insistes sur le lui? Qu’est-ce qu’il a de spécial?
- Et bien, il est le gars le plus recherché par les filles de Gracy et le plus populaire auprès des autres garçons.
- Pourtant il n’a rien d’exceptionnel…
- Pourquoi me poser des questions à son sujet alors, me dit-elle avec une pointe de malice dans la voix.
Je me contentais de grogner quelque peu pour lui montrer mon ennui et lui dit :
- Mais je veux connaitre son nom moi! Je me fou pas mal de son taux de popularité.
- Zachary…Zachary Lemoine. Pourquoi veux-tu autant savoir qui il est?
- Pour rien! Lui répondis-je sur la défensive.
- Ouais c’est ça, pour rien.
En vérité, non pas que je lui avais menti, je voulais essayer d’en savoir plus sur lui à partir de son nom. Mais maintenant qu’elle m’avait dit qu’il était «Monsieur populaire», je ne le voyais plus réellement comme une menace. Il n’était qu’un autre de ces frimeurs qui se la croient. Bien sûr, il y avait des exceptions, et je devais faire attention. Mais pour l’instant, je pouvais prendre ça relax.
- Maggie!! S’écria une voix que je n’aimais guère.
- Katy!! S’écria à son tour, ma colocataire.
Katy, de son vrai nom, Kathlyn Crossford, était une réplique exacte du genre de fille que je détestais. Bien sûr, elle s’entendait bien avec Marie, alias Maggie, donc j’étais obligée de l’endurer. Peut-être avais-je oublié de préciser que Marie était lesbienne et sortait, depuis maintenant un an entier, avec cette énergumène de Kathlyn. C’est vrai que j’aurais préféré l’oublier, mais je ne pouvais pas ; elles étaient en train de s’embrasser goulument…
Une fois qu’elles eus terminé, Kathlyn se retourna vers moi :
- Oh…tu étais avec elle.
- Ouais, elle était avec moi! Ça te dérange!? Lui répondis-je, du tac au tac.
- Ouais, ça me dérange!
- Fiche le camp alors!
- On se calme les filles! Intervint Marie, personne fiche le camp d’abord! Et pourriez-vous au moins faire semblant de vous aimez en ma présence?!
- D’accord…lui dis-je, résignée.
- C’est sûr Maggie! Répondis Kathlyn, avec un ton mielleux, je ferais tout pour te rendre heureuse. Tu le sais, n’est-ce pas?
- Bien sûr que je le sais ma chérie! Bon…où veux-tu aller se soir?!
Alors qu’elles étaient en train de prévoir leur soirée. J’en profitai pour m’éclipser :
- Eh bien moi je vais retourner à la maison, dis-je, en m’adressant à Marie, je vais vous laisser seule.
- Très bien, me répondit-elle, à tout à l’heure, j’espère.
- Ouais t’inquiète, je serai là.
Depuis que j’avais emménagé avec elle, il y a de ça à peine un mois et demi, Marie agissait comme une mère avec moi. C’était tout juste si elle ne me donnait pas de couvre feu! Par contre, je dois avouer que j’aimais bien ça. Depuis la mort de mes proches, je n’avais plus réellement de famille. Si ce n’était de Marie, que je considérais comme une sœur.
Une fois arrivé à ma voiture, une vielle Honda Civic bleu marine. Je regardais dans mon rétroviseur quand Marie et Kathlyn apparurent. C’était à cet instant précis que je me suis dit que j’avais pris trop de temps avant de partir. Donc je démarrai et parti en trombe vers chez moi.
Dès que j’eus mis un pied dans l’encadrement de la porte d’entré, le téléphone se mit à sonner. Je courus dans sa direction et répondis :
- Bonjour.
- Euh, bonjour. Est-ce que je parle bien à Marie Marguerite? Demanda une voix d’homme que je ne reconnaissais pas.
- Non. C’est…c’est sa colocataire…Judith. Lui dis-je, essoufflée.
- Sa colocataire?
- Oui…c’est tout récent.
- Ah. Et bien est-ce que je pourrais lui parlé? C’est urgent.
- En faite, elle est absente pour la soirée. Mais je peux lui laisser un message. Vous êtes?
- Zachary Lemoine. Il n’y a vraiment aucun moyen de la joindre? Insista-t-il.
- Non, lui répondis-je, sur la défensive, qu’avez-vous à lui dire d’aussi important?
- J’ai retrouvé son cellulaire. Pourrais-tu me tutoyer s’il te plait? Me dit-il, en rigolant, je me sens vieux.
- D’accord. Pour le cellulaire, je vais venir le chercher. Tu peux me dire où tu te trouve?
- Je préfèrerais te le porter, si tu n’y vois pas d’inconvénient?
J’y réfléchis quelques secondes, et annonça :
- C’est bon. Tu peux venir le porter. Tu connais l’adresse?
- Non, avoua-t-il.
- Bon, 804 rue Mégin, appartement 3. T’as compris?
- Ouais, j’ai tout pris en note. J’arrive.
- Bye.
- Bye!
Et il raccrocha.
Chapitre 2
- Spoiler:
- Cela faisais au moins une demi-heure que M. Populaire avais dit «arriver». Depuis, j’avais eu le temps de finir de laver la vaisselle qui restait dans l’évier et de faire une brassé de lavage. Malheureusement, j’avais aussi eu le temps de répondre à l’appelle ultra-méga important d’un questionnaire téléphonique à propos du régime alimentaire que moi et ma colocataire adoption.
Maintenant que toutes les seules activités disponibles dans se petit appartement fussent épuisés, je m’étais remise à penser à ma sœur. Ma vraie sœur. Fanie. Je n’aimais pas penser à elle, parce que ça me rappelait toujours ces beaux moments que j’avais passés et perdus à jamais. Le jour où mon monde s’écroula. Le jour où la véritable moi était morte à jamais. Supposément de la même manière que le reste des membres de ma famille. Le jour où j’appris que la vie n’avait aucune compassion envers personne…
J’avais maintenant beaucoup de choses à faire, et donc, très peu de temps pour y penser. Mais c’était inévitable, à chaque fois que j’étais seule et que je n’avais rien à faire, il ne me restait qu’à penser. Bien que j’ai cru m’être sorti de ma tristesse et de ma colère. J’avais encore beaucoup de misère à éloigner mes sentiments.
Je regardais de nouveau le pendule ; quarante-deux minutes de retard. Puis, je me mis à faire un mot croisé, avant de sombré de nouveau dans mes pensées. Première ligne horizontale : Action de tuer. Meurtre, évidemment. Une fois le dernier «e» transcrit, quelqu’un frappait à la porte. Je me levais d’un bond, espérant que ce soit Zachary, et qu’il n’est surtout pas eu de problème avec le cellulaire de mon amie.
Je vérifiais dans le Juda*. C’était bien lui, toujours aussi indéchiffrable. J’ouvris enfin la porte.
- Salut. Lançais-je en premier.
- Salut, j’espère que ça n’a pas été trop long?
- Non, non. Pas du tout, ne t’inquiète pas.
Juste assez pour que je finisse tout le ménage de l’appartement, repense à mes cauchemars personnels et commence un jeu de mot croisé, pensais-je.
- Entre dont! Finis-je par lancer, après un silence interminable. Tu dois avoir soif. Tu veux quelque chose?
- Je prendrais bien un verre de lait, si ça ne te pose aucun inconvénient? Demanda-t-il, par prudence.
- Bien sûr que non.
Puis il prit place dans le fauteuil sur lequel j’étais assise un peu plus tôt pour faire mon mot croisé. D’ailleurs, quand je revins avec le verre de lait dans le salon, Zachary avait le mot croisé à la main et était en train de le continuer. Ce qui m’étonna au plus haut point!
- Tu fais des mots croisé? Dis-je, en osant pas dire «tu sais faire des mots croisé?».
- Euh…oui. Désolé, je n’avais pas pensé que tu aurais voulu le finir seule.
- Oh! Ça ne me dérange pas tu sais! De toute façon, je venais tout juste de le commencer.
- J’avais cru le remarquer. Dit-il, avec un sourire un peu gauche.
- Tu as le cellulaire, j’espère?
- Bien sûr! Sinon, je n’aurais même pas osé venir. Déclara-t-il en me tendant l’appareil.
- Et pourquoi donc? M’enquis-je.
- Simplement parce que je ne te connais pas, et donc, je n’aurais eu aucune raison de venir ici.
- Ah! Évidemment. Dis-je, me sentant un peu sotte d’avoir posé la question.
Ensuite, nous restâmes un bon moment à regarder la télévision. Plus précisément, le canal des sports. Ce soir, c’était le football qui était à l’affiche. Bien sûr, comme à toutes les fois où je «regardais» le sport, quel qu’il soit, j’avais la tête ailleurs. À cet instant précis, je me demandais simplement pourquoi Zachary restait là. Il regardait le téléviseur comme s’il aurait été chez lui. Dans son propre petit trois et demi. Je n’aimais pas du tout sa présence dans mon appartement, donc je me décidai à le renvoyer :
- Bon! Je crois que tu as assez trainé chez moi pour aujourd’hui. Si tu veux bien te diriger vers la sortir et t’en aller, ça m’éviterait de te sortir à coup de pied.
- Pour aujourd’hui? Dit-il, en se dirigeant vers la sortie sans arrêtez de me regarder.
- Euh…j’veux dire, t’as assez trainé chez moi tout simplement!
- Ouais. (Il rigola) À la prochaine.
Il sortit de lui-même. Si j’avais su que ça aurait été aussi facile de le faire sortir de mon appartement, je l’aurais fait depuis longtemps! Malheureusement, il n’avait pas eu l’air de comprendre que c’était la dernière fois qu’il allait venir, de mon invitation en tout cas. Et puis, à quoi bon s’inquiéter sur des problèmes techniques comme celui-là! Le cellulaire s’était rendu à destination, vraisemblablement comme il était avant de se perdre et je n’avais pas perdu les pédales lors de sa visite. Tout allait bien, et je devais me coucher dans cet état d’esprit. Je regardais l’horloge ; vingt-trois heures dix. L’heure parfaite pour aller se coucher. Marie allait probablement encore dormir chez sa copine, donc aucune raison de s’inquiéter.
Je me dirigeais alors vers la salle de bain pour prendre une bonne douche froide, et me raviver l’esprit. Une fois ma douche terminé, je me débattis avec ma brosse à dent pour avoir des dents aussi parfaites que celles que l’ont voient à la télévision. Évidemment, les résultats ne furent pas complètement concluant. Je me dirigeais enfin vers la cuisine, ayant un soudain appétit féroce. Je me pris un cornichon, et un morceau de fromage tout frais acheter de ce matin. Oui, j’avais des goûts de femme enceinte, mais cela perdurait depuis tellement longtemps que je ne pouvais tout simplement pas l’être.
Par après, je m’étendis dans mon lit et me remit à lire Millenium 1 Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de Stieg Larsson. Maintenant que je connaissais si bien l’histoire, même si je la relisais, je pensais à tous mes problèmes ; présent, future, passé. Et cela m’inquiétait et me rendait nerveuse à un point énorme. J’en avais presque de la misère à m’endormir, mais comme à toute les fois, mon corps avait ses limites et il se fatiguait rapidement.
C’est sous cette inquiétude non fondée que je m’endormi. Faisant encore un cauchemar, comme durant ces derniers mois.
Chapitre 3
- Spoiler:
- Je venais de me réveillé. Étrangement, ma chambre n’était plus de la même couleur. Au lieu d’être d’un bleu marine foncé, elle était plutôt d’un rouge bourgogne vieilli. Je décidai alors de me lever, surtout pour aller voir quelle heure il était. J’avais complètement oublié que j’avais un cadran dans ma chambre. Pourquoi? Je n’en sais absolument rien!
En ouvrant la porte de ma chambre, j’atterri dans le salon de ma jeunesse. Ma mère est passée près de moi avec mon frère sous le bras, et me la tout de suite remis. J’avais commencé à le bercer, comme si c’était tout à fait normal. Il n’avait que six mois.
À sa naissance, les médecins nous avaient prévenus que Daniel avaient des problèmes aux niveaux de sa respiration. Les médecins ne savaient pas exactement ce qu’il avait. Ils devaient donc attendre quelque mois avant de faire des diagnostics. C’est pour ça, qu’à partir de ces deux mois, mon frère nous quittait une fois par semaine, avec ma mère, pour aller voir les médecins. Au bout de ces cinq mois, le personnel médical à découvert une tumeur dans ces poumons. La tumeur était déjà rendu très grosse et dangereuse pour Daniel. Les docteurs ont donc prévu de le faire hospitalisé pour lui enlever sa tumeur, un mois plus tard.
Le jour où Daniel devait se faire hospitalisé, je n’étais pas là. Ma sœur voulait me présenté à ces amis, et j’avais accepté. Quand j’étais revenue à la maison ; à vingt-trois heure onze. Je vais m’en rappelée toute ma vie. Ma mère et mon père était affalé sur le canapé. Ils regardaient devant eux, le regard vide d’émotion. J’ai tout de suite sue que leur absence était due à l’opération de Daniel. J’ai demandé à mon père: «Où est-il?». Mon père avait compris, j’en étais sûr, mais il obstinait à faire comme s’il ne m’avait pas entendu.
C’est à cet instant que j’ai compris que Daniel était mort. À l’intérieur de moi, c’était le vide total. Plus rien n’avais de sens. Plus rien ne valait le coup, surtout pas après la mort de mon pauvre frère. Je me rappelais encore de ces sourires quand il me regardait. De son intelligence inouïe quand il était question de mettre des pièces de casse-tête à la bonne place. De son ourson préféré, avec lequel il dormait toujours. De ces douleurs abominables qu’il avait au ventre, quand il allait dormir…
C’est à se moment précis que je me relevai d’un bon dans mon lit. J’avais encore fait un cauchemar. Par contre, il était différent qu’à l’habitude. D’habitude je ne cauchemardais pas à propos de mon frère, mais bien, à propos de ma sœur. En repensant à chaque cauchemar que j’avais fait ces derniers mois. Je m’étais remise à pleurer. Je pouvais bien me le permettre ; Marie n’était pas encore rentrée. Je le savais simplement parce que son cellulaire se trouvait encore sur ma table de chevet.
Quand j’eus enfin repris mes esprits, je décidai d’aller à la salle de bain. Mon cauchemar m’avait fait suer à grosse goutes. J’avais grand besoin d’une douche, non seulement pour me laver, mais aussi pour me rafraîchir les idées. Ma douche dura une bonne demi-heure, et fus comme une parfaite thérapie. Je me sentais tellement bien, tellement sereine, tellement propre! Je décidai de me faire un petit déjeuner, pour une fois. Je m’étais fait un sandwich avec un bagel tartiné de Cheez Whiz avec des cornichons. Que voulez-vous! J’adorais le goût des cornichons.
Une fois mon petit déjeuner terminé. Je regardai la pendule ; six heures cinquante trois. J’étais presque en retard à ma deuxième journée d’école. Je dois vous avouez que je m’en foutais un peu, mais je devais y aller. Surtout après tout les efforts de ma chère et tendre meilleure amie pour m’y faire entrer. Je commençais donc à m’habiller. Un jean moulant allait faire. Pour le haut, je n’étais pas certaine. J’hésitais encore entre mon T-shirt à l’effigie de mon groupe préféré ; The Prophecy ; ou le col en V mauve, avec des fleurs dessus. Finalement j’ai pris mon T-shirt de The Prophecy. Je n’avais pas le temps de me casser la tête pour des choses aussi idiote.
************
Quand je suis arrivée à l’école, la cloche qui annonçait le début des cours avait déjà sonné depuis un bon dix minutes. La première personne qui est passé près de moi était le directeur, qui ne s’est pas privé de me le faire remarquer :
- Vous êtes en retard, Mademoiselle Grenier. S’est-il exclamé, pour que tout le monde l’entende.
- Oui Monsieur le proviseur.
Il me jeta un regard incertain.
- Veuillez me suivre dans mon bureau, Mademoiselle.
- Bien sûr Monsieur.
Le directeur de Gracy Misery était un bel homme. Il portait le nom de Roger LaPierre. Plutôt grand, cheveux brun, yeux vert lime. Il avait un certains charme, je dois l’avouer. Personnellement, qu’il soit beau ou non, je ne l’aimais pas quand même. Il avait une présence trop envahissante. Il m’étouffait.
Maintenant rendu à son bureau :
- Judith…a-t-il débuté.
Bon, on dirait bien que j’étais déjà rendu intime avec le directeur.
- Oui Roger.
Si ça fonctionnait d’un côté, ça fonctionnait de l’autre aussi, non!?
Il m’a regardé l’air très agacer par mon manque de politesse.
- Judith, je tenais à te demander si tu avais vu Marie hier ou aujourd’hui? Puisque tu es sa colocataire.
- J’ai vue Marie hier avant de retourner à la maison, en quittant l’école. Pourquoi cette question?
Monsieur LaPierre ce mis à se gratter frénétiquement la tête.
- Et bien…Marie n’est pas à l’école aujourd’hui. Puisque tu étais en retard, je me suis demandé si elle viendrait à l’école. Tu sais, Judith. Marie n’a jamais raté une seule journée d’école depuis quelle est ici. Enfin, depuis le début de son secondaire.
- Monsieur LaPierre, lui ai-je répondu, vous devriez demander à Kathlyn Crossford. Elle serait probablement mieux placée pour vous dire si Marie va venir à l’école aujourd’hui. Elles étaient ensemble quand j’ai quittées l’école hier, et Marie n’est pas encore rentrée.
Le visage du directeur c’est dissous à la seconde où j’ai prononcée le nom de Kathlyn. Il s’est levé d’un bond, et c’est dirigé vers le téléphone. Il à composé un numéro qui m’a parue très court.
- Oui, une des élèves de Gracy Misery est portée disparue.
Mon cœur a arrêté de battre. J’espérais seulement qu’il ne parle pas de ma meilleure amie.
- Marie Marguerite, s’est-il alors prononcé, il paraitrait quelle était avec Kathlyn Crossford hier soir, et quelle ne soit pas rentré.
Mais qu’est-ce Kathlyn venait faire dans cette histoire!
- Oui, c’est la jeune fille que vous avez retrouvé hier.
Quoi! Ils avaient retrouvé Kathlyn hier. Je ne comprenais plus rien!
- Bien, je vous remercie, appeler moi dès que vous avez des nouvelles. A-t-il conclu.
Monsieur Roger LaPierre est revenu s’assoir en face de moi. Il avait l’air très nerveux, et complètement épuiser.
- Qu’y a-t-il?! Me suis-je décidé à demandé.
- Écoute-moi bien Judith. Surtout, ne te fâche pas, et ne t’effondre pas, je t’en supplie.
Mais où voulait-il en venir, bon sang!
- Que se passe t-il?!
- Kathlyn à été retrouvé dans un parking, hier soir. Elle était morte, Judith.
Je me suis totalement décomposé. Non parce que Kathlyn était morte, mais bien parce que Marie était introuvable, et quelle était supposer être en compagnie de Kathlyn, hier soir. Je n’arrivais pas à croire que Marie pouvait être morte. Elle était la dernière personne qui me restait! Bon, j’avais encore l’espoir quelle n’était pas morte. Pour l’instant, elle était seulement introuvable.
- Retourne en classe, je vais te faire un mot de motivation. À soudainement dit le proviseur. N’en parle pas, l’enquête est en cours.
- D’accord. Dis-je, complètement bouche bée.
Je me suis dirigé vers mon premier cours de la journée. Il restait quarante-cinq minutes au cours. Le temps que j’ai cherché mes trucs et que je me rende à la bonne classe, il n’allait rester que vingt minutes au cours. Donc, j’ai décidé d’aller me promener en ville un peu, au lieu de perdre mon temps à aller à un cours où j’aurais raté toute la matière. Je suis tout de même passé à mon casier, chercher ma sacoche et mes cigarettes. Ouais, je fumais. C’était une de mes habitudes que je n’avais pas réussi à éliminer. Que voulez-vous. Tout le monde n’est pas parfait!
En sortant dehors, je ne sais pas si c’était seulement à cause de ce que je venais d’apprendre, mais je trouvais l’air lugubre. Il faisait très sombre et une tempête s’annonçait. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais j’avais beaucoup de difficulté à respirer. Il faisait un froid de canard, comme aurait dit mon père. Je m’allumais ma première cigarette, bien emmitouflé dans mon manteau.
J’entendais des pas dans mon dos. J’avais peur de qui se pourrais être. Donc j’ai décidé de ne pas me retourné. C’est alors que j’ai entendu :
- Hé! Judith!
Je me suis retourné lentement, et je l’ai vu.
Chapitre 4
- Spoiler:
- Mais qu’est-ce qu’il fichait dehors lui! Il ne pouvait pas être en classe comme tout le monde et me foutre la paix!
- Qu’est-ce que tu me veux, Zachary!? Dis-je d’un ton passablement impatient.
Il a ralentit le pas. Semblant tout à coup hésiter à venir me voir.
- Et bien, si je te dérange, je peux toujours partir?
Il faisait presque pitié, donc j’ai cédé.
- Non, reste. Désolé. Disons que j’ai eu un matin plutôt…mouvementé.
- Qu’est-ce qui c’est passé? S’est-il empressé de me demandé, comme si nous étions les meilleurs amis du monde.
- Et pourquoi est-ce que je t’en parlerais? Ça fait seulement deux jours qu’on se connaît.
- Je sais bien. Après tout, c’est à toi seule de décidé de m’en parler ou non.
Il était presque mignon à me regarder avec cet air suppliant. Il portait une chemise très classe, avec des jeans. De proche, je pouvais très bien voir ces yeux. Ils étaient d’une étrange couleur, tirant vers le mauve. On pouvait y voir un soupçon de jaune sur la circonférence de son iris. Sérieusement, ces yeux me fascinaient. J’en étais complètement hypnotiser.
- Ça va Judith? A-t-il finit par me demandé, visiblement troublé par mon état.
- Euh…oui, oui! Pardonne-moi, je regardais tes yeux. La couleur de tes yeux est fascinante.
Il a haussé un sourcil. Il avait l’air très étonné par ma remarque.
- Tu vois la couleur de mes yeux?
- Bien sûr que je vois la couleur de tes yeux! Pourquoi cette question idiote!?
- Tu es la première à remarquer l’étrangeté de la couleur de mes iris. Tout le monde ici adore mes yeux, mais parce que, pour eux du moins, ils sont absolument noir.
J’ai été très surprise d’apprendre ça, et il avait l’air encore plus surpris d’avoir trouvé quelqu’un qui voyait ces yeux tels qu’ils étaient.
- Ça ce n’est pas normal du tout! Me suis-je exclamer, revenant peu à peu à la réalité.
- Non, tu as raison.
Il me fixait intensément, comme si j’étais la septième merveille du monde. Je commençais à me sentir un peu mal. La tête me tournait et je ne savais pas du tout pourquoi. Puis, une grande tache noir est atterrie dans mes yeux et je ne me rappelle pas du reste…
************
Quand j’ai repris conscience, j’étais dans les bras de Zachary. J’ai jeté un bref regard circulaire pour reconnaitre l’endroit où j’étais, et j’ai fait mouche. Je vais vous avoué que j’avais un peu peur de l’endroit où Zachary m’avais emmené. Pourtant, la pièce n’avait rien d’effrayant. C’était vraisemblablement une chambre. Elle était d’un blanc immaculé, et avait de superbe meuble de bois teint en noir. Malgré le décor, je ne pouvais pas m’empêcher de remarqué que Zachary avait le regard braqué sur moi. D’ailleurs, j’ai fini par remarqué qu’il était par-dessus moi, et que j’étais couché sur ces genoux.
- Judith…A-t-il dit avec un regard rêveur.
- Euh…Oui?
- Ça va bien?
- Euh…disons que ça irais mieux si je saurais où je suis et pourquoi.
Il a rit.
- Tu es chez moi. Ne t’inquiète surtout pas, je n’ai pas l’intention de te jeter sur le lit et d’en profiter, même si ce n’est pas l’envie qui me manque…
C’était presque rassurant.
- D’accord…ai-je répondu, hésitant entre le remercié ou lui mettre mon poing à la figure. Tu peux m’expliquer ce que je fais chez toi?
- Tu es tombé sur la tête. Tu saignais beaucoup et puisque je n’habite pas loin de l’école, j’ai trouvé préférable de venir te désinfecter ça chez moi.
- Et tu peux me dire pourquoi tu n’as pas tout simplement été voir l’infirmière!?
- On n’en avait pas besoin. M’a-t-il répondu simplement, avec un sourire immense. Tu guéri rapidement. En plus, on doit parler.
- Parler? Parler de quoi au juste?
Je commençais à m’inquiéter. J’étais chez un gars que je connaissais depuis à peine quarante-huit heure, et dont je me méfiais vraiment. Pour couronner le tout, il n’arrêtait pas de me fixer avec cet air béat.
- De toi. De ce que tu es, ou, enfin, ce que je crois que tu es.
- Ce que je suis?
J’étais sur le bord de la crise de rire hystérique ou de la paranoïa!
- Oui. Tu n’es pas comme les autres. Ce n’est pas tout le monde qui peut me voir exactement comme je suis.
- Mais de quoi tu parle à la fin!?
Je me suis levée d’un bond! C’était assez les plaisanteries pour aujourd’hui. Non, mais il était fou ce gars! Ce que je suis, ce que je suis! Je suis Judith Grenier, dix-sept ans et je ne suis rien d’autres!
- Calme-toi s’il te plait! Je dois t’expliquer.
- M’expliquer quoi!? Que tu es un fou sorti de l’asile!?
- Non. Je vois bien que personne n’avait encore essayer de te le dire, ça va être plus difficile que prévu…
- Essayer de me dire quoi!?
J’hésitais encore entre m’en aller ou connaitre cette histoire de « ce que je suis ».
- Écoute-moi, s’il te plait, Judith. Écoute moi jusqu’à la fin.
Il avait l’air plutôt sérieux ce type, mais je me méfais quand même. Je n’étais pas née de la dernière pluie, comme aurais dit mon père.
- Pourquoi tu me dis ça? Tu crois que je vais m’enfuir en courant à la seconde où tu va commencer à parler?
- Non, mais…Tu pourrais décider que je suis un vrai fou et que ça ne vaut pas la peine de continué à m’écouter.
- Je crois déjà que tu es un fou alors…
- C’est bon à savoir. A-t-il dit en rigolant. Même si je le savais déjà.
Là, j’avoue que j’avais la frousse. Il a tourné son regard directement vers moi et a vrillé ces yeux aux miens. Ça m’a complètement hypnotisé.
- Comment ça tu le savais déjà? Ai-je articulé, essayant tant bien que mal de sortir de ma transe.
- Disons que j’ai une bonne intuition.
Ces yeux étaient tellement beaux qu’ils étaient presque magiques. Plus je les regardais, plus j’avais l’impression qu’ils m’appelaient. Ce qui était tout à fait impossible. Je devais me reprendre avant de devenir complètement maboule.
- Judith…A-t-il dit en se rapprochant de moi.
Il était maintenant à a peine quelque centimètre de moi. Il avait encore son regard de fixé au miens.
- Judith…Je suis un Ange.
J’ai failli éclater de rire, mais son regard me l’interdisait. Je ne sais pas pourquoi, mais je l’ai cru. C’est même à peine si ça m’avait surpris. J’étais en train de me demander si je n’étais pas folle moi aussi.
- Ça va bien Judith? S’est inquiéter mon ange gardien.
- Oui…mais quelle sorte d’Ange est tu exactement?
Il avait l’air très soulagé tout à coup.
- Je suis un Ange libéré. Je peux faire presque tout ce que je veux. Enfin, tout. Mis-à part des choses mauvaises. Je dois toujours aider.
- Un ange libéré? Et est-ce que tout les Anges libérés te ressemble?
Je n’avais pas pu m’empêcher de dire ces derniers mots. Je ne savais même pas d’où ils sortaient. Le pire, c’est que je les pensais vraiment.
Le sourire jusqu’aux oreilles, rayonnant de bonheur, il m’a répondu :
- Non. Je suis probablement le seul dans tout l’Amérique d’ailleurs.
- Je suis chanceuse alors.
Mais d’où sortaient ces mots charmeurs! Ça devait bien faire cinq ans passé que je n’avais pas osé dire des mots comme ceux là a quiconque. Et voilà que maintenant, je les disais à un ange libéré que je connaissais depuis à peine 48 heures, et sans me rendre compte que je les disais.
- Non. Ce n’est pas toi qui es chanceuse. A-t-il déclaré pendant que je me perdais dans mes pensées et dans ces yeux par la même occasion. Parce que toi tu nous vois.
Il s’est penché vers moi et m’a donné un bref baisé sur la commissure de mes lèvres. Je peux vous jurer que je n’avais jamais senti un choc aussi puissant de libido suite à un simple baisé. Pourtant, je n’ai pas pus m’en empêcher, et je lui ai donné un long baisé passionné. Exactement comme si je l’avais aimé pendant des siècles et que ce n’était que la première fois que je pouvais l’embrasser. Il ne m’a pas empêché. Zachary, si c’était bien son nom, à même forcé la dose de passion.
Tout juste au moment où je sentais que j’allais allée trop loin, le téléphone s’est mis à sonné. Mon Ange ne ma pas tout de suite relâché. Il à terminé se baisé avec une grande pression pour me serré fort contre lui, et est allé répondre. Quand il m’a relâché, je me suis évanoui pour la deuxième fois de la journée.
Chapitre 5
- Spoiler:
- Quand je me suis réveillé, pour la troisième fois depuis le début de la journée déjà. J’étais dans mon lit. Je me suis alors dit que ce n’était qu’un rêve que j’avais faits. Je me suis levée tranquillement et j’ai regardé l’heure. Il était dix heures et vingt. C’est là que je me suis demandé si j’avais réellement rêver. En même temps, je me disais que ce devais être le cas puisque j’étais chez moi. Zachary n’avait tout de même pas la clé de mon appartement.
Au moment où j’en avais conclu que j’avais effectivement rêvé, quelqu’un à cogné à ma porte de chambre. C’était très invraisemblable. Je commençais à me dire que j’étais une vraie dégénérée.
- Je peux entrer? A dit la voix que j’avais déjà éliminée des possibilités du fait que je sois chez moi.
- Oui…enfin, je crois.
J’étais totalement perdu. À la seconde où il a mit le pied dans ma chambre, je lui ai demandé :
- Comment as-tu fait pour entrer chez moi?
- Facile!
Il avait répondu comme si il avait attendu la question avec impatience.
- Je n’ai pas besoin de clé pour entrer chez les gens. A-t-il déclaré, le sourire aux lèvres.
- Tu n’as pas besoin de clé pour entrer? Mais comment tu peux faire pour entrer chez les gens sans clé?
Je vous avoue que j’étais très surprise de cette déclaration.
- Les portes se débarrent quand je le demande.
Bon. Je venais d’apprendre que Zachary pouvait entrer chez moi quand bon lui semblais! En plus, il était encore devant moi et n’était même pas encore retourné en cours. Comme si ce n’était pas assez il me regardait encore et j’ai fait l’erreur de le regardé dans les yeux à mon tour. C’était terminé. Je ne pouvais plus articuler le moindre mot.
- Tu crois que tu va être capable de retourné à l’école dans cette état? Ça fait quand même deux fois que tu perds connaissance.
- Euh…je n’en sais rien. Ai-je répondu bêtement.
- Je crois qu’il serait préférable que tu reste chez toi. Je vais rester pour veiller sur toi.
- Tu n’es pas obliger tu sais.
- Oui je sais, mais je ne pourrais pas faire autrement.
Je n’étais pas certaine de comment je devais prendre ces mots. D’un côté, je me disais qu’il voulait simplement être gentil. De l’autre, en apercevant son regard, je me disais qu’il voulait simplement en profiter pour m’avoir à lui tout seul.
- Est-ce que j’ai rêvé? Ai-je demandé sans y avoir réfléchis avant.
- Non. A-t-il répondu en souriant. Tu n’as rien rêvée.
- Explique-moi alors. Cette histoire d’Ange et ce que je suis «supposer» être.
- Et bien…c’est un peu compliqué. Je crois que tu serais peut-être un Ange libéré toi aussi, mais qu’il est arrivé quelque chose de grave et que tu as oublié ton identité. Sinon, tu serais la raison pour laquelle je suis retourné sur Terre. Enfin, celle que j’espérais.
- Explique, parce que pour moi, c’est encore du charabia.
Il a semblé amuser par mon manque de connaissance en la matière.
- Je crois que tu serais peut-être mon…mon âme-soeur.
Il a soudainement eu l’air très nerveux. Comme quand on passe un examen. Il avait l’air de se demandé s’il allait passer celui là. L’examen de «Bon, je vais vérifier si tu es correcte pour être mon âme-soeur». Franchement, j’ai trouvé ça plutôt marrant, mais j’avais l’impression qu’il avait raison. Bon, il faut croire que j’étais atterri dans un monde très étrange depuis mon réveil. J’avais devant moi un Ange libéré, qui était probablement mon amant en plus. Je ne savais plus quoi en penser.
Donc j’ai décidé de faire comme si de rien était :
- Oui et…?
- Et je croyais que t’allais me foutre une baffe.
On a éclaté de rire en même temps. Je me suis lancé sur le lit par derrière, je me sentais étrangement légère. Je regardais le plafond au dessus de mon lit quand mon Ange s’est couché près de moi. Il avait enfin arrêté de me regardé et regardait le plafond avec moi. Nous regardions le plafond en silence, un peu comme quand nous avions regardé le match de football la dernière fois. Par contre, cette fois ci, ça présence ne me dérangeais plus. Elle me relaxait même. J’ai donc décidé d’en apprendre plus sur lui.
- Est-ce que Zachary est ton vrai nom? Demandais-je.
- Oui.
- J’aimerais que tu m’explique mieux qu’est-ce que c’est qu’un Ange libéré.
- C’est plus simple que ça en a l’air. A-t-il débuté. D’abord, il y a les Ange normal. Un Ange normal est une personne qui est morte de manière complètement naturelle. Ensuite, il y a les Ange damné. Un Ange damné est un Ange qui a provoqué beaucoup de mal durant ça vie d’humain, mais parce qu’il lui manquait des éléments pour vivre en faisant le bien. Un Ange normal ne peut pas devenir un Ange libéré puisqu’il a eu tout les éléments nécessaire pour être heureux. Tandis que les Anges damnés n’ont pas eu cette chance de leur vivant.
- Donc tu es un ancien Ange damné?
J’avoue que cette possibilité m’effrayait un peu.
- Oui…mais pour qu’un Ange damné puisse devenir libéré, il doit faire plusieurs chose précise. S’il les réussit avec succès, tous, il pourra être libéré. C’est une longue liste qui prend des décennies à remplir. En plus, plusieurs Ange damné n’arrivent pas à faire la moitié de la liste.
- Et toi tu as réussi. En quoi consistent les principales «épreuves»? Si on peut appeler ça comme ça.
- On peut appeler ça comme ça, mais je préfère t’éviter de les connaître.
Il s’est retourné vers moi. J’ai fait de même. Il m’a regardé droit dans les yeux, et je me suis perdu dans son regard. Nous sommes restés ainsi durant un bon moment. Puis, j’ai pris son visage entre mes mains. Un sourire en coin est apparu sur ses lèvres. Je n’ai pas pus m’en empêcher et je l’ai embrassé. J’ai fait glisser mes mains derrière sa nuque par la même occasion. Il a immédiatement répondu à mes avances, faisant glisser ces mains dans mon dos. Enfin, je l’ai fait basculer sur le côté et me suis assis sur lui. Je n’ai pas arrêté de l’embrassé une seule seconde. C’était réellement comme si nous étions deux pièces de casse-tête enfin rassemblé. Je me sentais tellement bien.
Il m’a alors repoussé tranquillement. Il ma regardé, complètement heureux. Ces yeux étaient maintenant totalement mauves. Il était magnifique.
- Judith…m’a-t-il dit en effleurant ma joue droite.
- Oui?
- Tu es superbe! Si tu savais depuis combien de temps j’attends ce jour…
- Depuis combien de temps? Ai-je demandé.
- Depuis beaucoup trop longtemps!
Il s’est alors jeté sur moi et m’a embrassé avec tellement de désir que j’en avais presque la frousse. C’est à ce moment précis que le cellulaire de Marie s’est mis à sonné. J’ai sursauté et Zachary aussi. Il a arrêté net son baiser. Pendant que je reprenais mon souffle, j’ai pris le cellulaire et regardé qui appelais. C’était Kathlyn. Kathlyn Crossford. La même Kathlyn Crossford à qui on avait retrouvé le corps hier soir. Je n’étais pas capable de répondre. C’était tout bonnement impossible que se puisse être elle qui appelait! À moins que ce sois un bon samaritain qui avait décidé d’appeler ici pour rendre l’appareil à son propriétaire. Mais pourquoi il aurait appelé chez la petite amie de la propriétaire.
Je devais en avoir le cœur net et répondre à l’appelle. Je devais savoir qui appelaient Marie. Pour cette raison, j’ai décroché le téléphone :
- Oui allo?
- Est-ce que c’est bien Judith Grenier à l’appareil?
C’était un garçon qui parlait. Ça voix était assez grave et je lui donnais environs une vingtaine d’année. Il n’avait pas l’air du bon samaritain qui veut simplement redonner son cellulaire à son propriétaire. Il avait plutôt l’air du type qui cherchait les ennuis. En plus, il m’avait demandé moi au lieu de Marie. C’était de plus en plus étrange…
- Ne répond pas. A alors déclaré mon Ange.
- Non. Ai-je dit à mon interlocuteur. Je crois que vous vous êtes trompé de numéro.
- Désolé. Au revoir.
L’homme a raccroché. Il n’avait pas semblé désolé du tout de s’être «trompé» de numéro.
- Pourquoi tu ne voulais pas que je réponde? Ai-je demandé à Zachary, me rappelant soudainement ce qu’il avait dit.
- Tu connais déjà cet homme. Je l’ai senti dans sa voix, et il ne te veut aucun bien crois moi.
- Comment tu peux savoir ça?
- Je le vois, simplement. Quand quelqu’un parle de quelque chose et que je l’écoute attentivement, je vois les images qui sont dans son esprit. Quand quelqu’un ment, c’est complètement vide.
- D’accord.
Donc, j’avais quelqu’un qui me cherchait partout et qui ne me voulait aucun bien, dont je me doutais fortement de son identité. En plus d’avoir ma colocataire de disparu! Je sens que les prochains mois vont être long…
Chapitre 6
- Spoiler:
- Ça faisait déjà au moins une heure que l’homme sans nom avait téléphoné quand Zachary à jugé bon que je mange. Je n’avais pas très faim, mais il était déjà parti dans la cuisine avant que je ne riposte. J’aurais pue me lever et aller lui dire, mais je me sentais trop légère pour m’acquitter d’une telle tâche. Après tout, il avait raison. Je devais bien manger un jour, non?
Toute ces réflexion m’on fait me demander si Zachary devais mangeait lui aussi. Je sais bien qu’il est un Ange et non un vampire ou un de ces montres, mais quand même. Est-ce que quelqu’un sais si un Ange doit manger pour survivre sur Terre? Je suis sûr de ne pas être la seule à se poser cette question. Je lui demanderai une autre fois. Quand j’aurai le temps. Pour l’instant, je devais me faire une liste de suspect à propos de l’homme qui m’avait appelé. Je devais surtout savoir comment ça se faisait qu’il avait le téléphone de Kathlyn. Je sentais que le reste de la journée allait être très longue et stressante.
Zachary est arrivé avec un plateau de crudité, fromage et compagnie. Je me suis tout de suite dit que je ne serais jamais capable de manger tout ça seule. Quoi que…tout d’un coup j’avais une rage de faim! J’ai englouti mon repas comme une vraie sauvage. J’en avais presque mal au ventre tellement j’avais mangé rapidement! Je regardais Zachary et me disais qu’il devait aller à l’école. Il n’était pas pour rater toute la matière seulement pour me servir toute la journée. Je me suis enfin décidé à le lui dire quand il s’est mis à dire :
- Pas la peine. J’ai tout entendu.
Il souriait. C’était assez étrange de ne pas pouvoir penser en paix sans que personne ne vous «écoute». J’allais devoir m’habituer à ouvrir la bouche bien moins souvent qu’à mon habitude. Cette pensée me fit rire. Il souriait de plus bel.
- Bon j’y vais! A-t-il alors déclaré. Tu as des trucs à faire et moi de même de mon côté. Après tout, je ne suis pas pour rater tout les cours que j’ai aujourd’hui.
Il me fit un clin d’œil complice.
- Ouais. Je m’en voudrais trop que tu fasses des récupérations justes pour moi. Ai-je annoncé.
- Ne t’en fais pas. Ça fait déjà bien longtemps que j’ai appris tout cela. Se défendit-il, en se penchant vers mon front pour y laisser un doux baiser. À bientôt, j’espère.
- À bientôt.
Il sortit de ma chambre. Il avait un air un peu trop heureux pour moi. Mais après tout, j’allais devoir m’y habituer. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais j’avais la certitude que Zachary serait dans ma vie. Il devait y être.
Pour le moment, je n’avais pas réellement le temps de penser à Zachary. J’aurais tout le temps que je voudrais pour le faire. En ce moment, je devais surtout me concentrer sur l’inconnu qui m’avait appelé sur le téléphone de Marie. Je devais trouver qui c’était, puisque d’après Zachary, je le connaissais. Je devais donc faire une liste de tout les gens qui ne me veuille aucun bien. La liste s’annonçait longue.
Je décidai de commencer par les gens que j’avais rencontrés depuis le commencement de ma nouvelle vie. La liste s’en trouvait déjà beaucoup moins longue. Tout d’abord, le directeur de ma nouvelle école. Roger LaPierre n’était pas détester des élèves, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas tous les apprécier. Il m’avait déjà dans sa mire depuis que j’avais commencé à fréquenter cette école. Et le peu de temps où j’avais mis les pieds à l’école n’améliorait guère la situation. J’étais quand même supposer devenir une élève exemplaire moi! J’étais mal partie…
Histoire d’étude appart, il y avait aussi tout les amis de Kathlyn qui ne m’aimaient pas du tout. En plus, ils devaient me prendre pour responsable de la mort de Kathlyn. Ce qui n’était en rien rassurant. Disons qu’ils avaient tous les moyens d’engager le meilleur des tueurs à gage pour me liquider ou même de payer les policiers pour ne pas se retrouver sur la liste de suspect après ma mort.
Pour ce qui était de ma présente vie, c’était pas mal tout. Maintenant, je devais attaquer avec la vie que j’avais eue. Cette vie qui avait été un enfer. Je n’avais pas du tout envie de m’aventurer dans ces souvenirs que j’avais à jamais banni de mes pensées. Donc je décidai d’écrire les premiers noms qui me venaient à l’esprit. Sans penser à exactement pourquoi ils me voulaient du mal, ni qui ils étaient vraiment. Dominique Morin. Annabelle Rabasse. Josie Léonard. Marc-Antoine O’Connor. Paty Blanchard. Franck Langlois.
Ces simples noms me rappelaient la haine que je leurs dédiai. Mais mes sentiments ne devaient pas prendre le dessus sur moi. Je devais rester calme, ne pas faire comme l’ancienne Judith aurait fait. Maintenant que j’avais réussi à me faire une nouvelle vie, je n’étais pas pour tout gâcher quand même!
Cette phrase me rappela Marie, le jour où elle m’avait montré l’école. Hier, plus exactement. Elle m’avait dis, alors que je voulais déjà tout quitter: «Ne bousille pas tout! Allez! C’est une nouvelle vie qui commence pour toi! Donne-toi une chance. Je t’en pris.» Repenser à elle me mit dans une nostalgie sévère. Je me rendais de nouveau compte quelle avait peut-être finis comme Kathlyn. Je ne savais pas vraiment ce qui c’était passé avec Kathlyn, mais je m’imaginais la scène assez facilement. Kathlyn, dans une benne à ordure, le corps à moitié déchiqueter. Et quand cette image fut bien entrer dans ma tête, Kathlyn se transforma en Marie. J’en eus des frissons de terreurs qui me parcoururent l’échine.
Marie était la dernière personne qui me restait, elle ne pouvait pas être morte. Jamais elle ne se serait laissé mourir que j’ai ou non été là. Marie était une fille imbattable. Je lui faisais confiance sous tous les plans. Elle allait revenir. Je le sentais. Mais en même temps je ne pouvais pas me fier à mon instinct dans un moment pareil. Tout pouvait être arrivé. Je m’étais déjà tromper par le passé, en me fiant trop à mon instinct. Je n’avais pas le droit de faire la même erreur deux fois.
Penser autant me donnait mal à la tête et me fatiguait énormément. Le trou béant dans ma poitrine que causait la disparition de Marie était très douloureux. Elle m’épuisait bien plus qu’autre chose. Je regardai l’heure sur mon cadran ; vingt et une heure cinquante trois. Cette journée avait été atroce. Malgré le moment que j’avais passé avec Zachary. J’avais grand besoin de me reposé. Et Zachary aurait justement été le premier à m’en faire part.
Alors que je posais ma tête sur l’oreiller, mon cerveau se mis déjà en mode sommeil précoce. J’étais déjà dans les bras de Morphée avant même d’avoir eu le temps de me souhaiter bonne nuit. Mais si j’avais su que j’allais faire de tel rêve cette nuit là, jamais je ne me serais endormi…
Bref, dites moi si vous aimeriez avoir la suite :) Le septième chapitre est en "construction", mais j'ai quelque difficulté à le terminé x')
Merci de commenter, c'est très apprécier :)
P.S: Vous pouvez commenté chapitre par chapitre ^^
Dernière édition par eillem le Mer 17 Aoû - 4:07, édité 1 fois
eillem- Camarade
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Date d'inscription : 01/05/2011
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Re: Une idée ^^'
Pour ma part, tu as déjà reçu mes commentaires sur ces chapitres en privé. Je viens juste pour te dire d'amélioré tes espaces de paragraphes, car tes textes ont l'air d'être en un seul morceau.
Cordialement,
Teyla
Cordialement,
Teyla
Teyla- Camarade
- Messages : 289
Date d'inscription : 02/05/2011
Age : 28
Localisation : Saint-Amable, Québec
Re: Une idée ^^'
Et je sais x') Ça donnait ce "format" la en copié coller :/ J'ai essayé de refaire mes espaces ou mes alinéas mais ça ne fonctionnais pas comme il faut, alors j'ai laissé tomber x') (moi et ma paresse...)
Mais merci de l'avertissement, j'vais essayé d'arranger ça se soir;P
Mais merci de l'avertissement, j'vais essayé d'arranger ça se soir;P
eillem- Camarade
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Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 29
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